ras les murs
jeudi 20 janvier 2011
RAS LES MURS
RAS-LES-MURS
La prison doit cesser d'exister. En ce dÈbut de XXIËme siËcle, vÈritable
vestige d'autres temps et d'autres moeurs, elle demeure, avec son cortËge de
misËres et de haines. Espace de la non-vie et du non-droit, cet archaÔsme
barbare reste un lieu de destruction systÈmatique pour l'individu.
Depuis 1989 et faisant suite ‡ diverses Èmissions sur la prison qui se sont
succÈdÈes sur Radio Libertaire, Ras-les-Murs invite, chaque semaine, les
auditeurs de Radio Libertaire, ‡ rÈflÈchir sur les causes profondes qui font
que la prison demeure alors que le constat de son Èchec n'est plus ‡ faire.
Elle soutient les luttes des prisonniers et milite pour l'amÈlioration des
conditions de dÈtention. Carrefour d'un important dÈbat entre les
prisonniers et les prisonniËres qui Ècrivent rÈguliËrement de toutes les
prisons de France, Ras-les-Murs entend rompre le silence criminel qui
entoure la lutte des prisonniers et informer de la rÈalitÈ, tant carcÈrale
que judiciaire, mais reste ouverte aux autres luttes sociales.
Depuis 1989, Ras-les-Murs donne la parole aux prisonniers et aux
prisonniËres, questionne les organisations et associations qui dÈnoncent les
abus commis dans les "culs-de-basse-fosse-de-la-dÈmocratie", ou qui visent ‡
l'amÈlioration des conditions de dÈtention.
Ras-les-Murs dÈveloppe une critique radicale de l'institution pÈnitentiaire
et inscrit ses analyses dans une perspective abolitionniste, tant de la
prison que de l'Ètat qui la sous-tend.
L'Èchec de la prison, les rÈcidives dans sa fonction officielle, la
rÈinsertion, ne signifient pas, pourtant, sa disparition. La symbolique de
la prison demeure pour une opinion publique largement influencÈe par
l'idÈologie sÈcuritaire. Le nouveau code pÈnal renforce plus que jamais sa
place prÈpondÈrante dans l'arsenal des peines.
La prison est aujourd'hui au carrefour des trajectoires de nouvelles classes
dangereuses. La logique carcÈrale s'Ètend mÍme, aujourd'hui, au-del‡ des
murs. Les centres de dÈtention administrative et judiciaire sont les
prÈmices des cachots du futur, sans oublier les bracelets de surveillance
Èlectronique.
Le mythe d'une prison dÈmocratique demeure persistant chez ceux qui
s'interrogent sur le respect de la dignitÈ de la personne incarcÈrÈe, les
alternatives ‡ l'enfermement restent marginales, faute d'une dÈcision
politique pourtant inÈluctable.
"La prison a fait son temps: qu'elle crËve!".
RAS-LES-MURS
La prison doit cesser d'exister. En ce dÈbut de XXIËme siËcle, vÈritable
vestige d'autres temps et d'autres moeurs, elle demeure, avec son cortËge de
misËres et de haines. Espace de la non-vie et du non-droit, cet archaÔsme
barbare reste un lieu de destruction systÈmatique pour l'individu.
Depuis 1989 et faisant suite ‡ diverses Èmissions sur la prison qui se sont
succÈdÈes sur Radio Libertaire, Ras-les-Murs invite, chaque semaine, les
auditeurs de Radio Libertaire, ‡ rÈflÈchir sur les causes profondes qui font
que la prison demeure alors que le constat de son Èchec n'est plus ‡ faire.
Elle soutient les luttes des prisonniers et milite pour l'amÈlioration des
conditions de dÈtention. Carrefour d'un important dÈbat entre les
prisonniers et les prisonniËres qui Ècrivent rÈguliËrement de toutes les
prisons de France, Ras-les-Murs entend rompre le silence criminel qui
entoure la lutte des prisonniers et informer de la rÈalitÈ, tant carcÈrale
que judiciaire, mais reste ouverte aux autres luttes sociales.
Depuis 1989, Ras-les-Murs donne la parole aux prisonniers et aux
prisonniËres, questionne les organisations et associations qui dÈnoncent les
abus commis dans les "culs-de-basse-fosse-de-la-dÈmocratie", ou qui visent ‡
l'amÈlioration des conditions de dÈtention.
Ras-les-Murs dÈveloppe une critique radicale de l'institution pÈnitentiaire
et inscrit ses analyses dans une perspective abolitionniste, tant de la
prison que de l'Ètat qui la sous-tend.
L'Èchec de la prison, les rÈcidives dans sa fonction officielle, la
rÈinsertion, ne signifient pas, pourtant, sa disparition. La symbolique de
la prison demeure pour une opinion publique largement influencÈe par
l'idÈologie sÈcuritaire. Le nouveau code pÈnal renforce plus que jamais sa
place prÈpondÈrante dans l'arsenal des peines.
La prison est aujourd'hui au carrefour des trajectoires de nouvelles classes
dangereuses. La logique carcÈrale s'Ètend mÍme, aujourd'hui, au-del‡ des
murs. Les centres de dÈtention administrative et judiciaire sont les
prÈmices des cachots du futur, sans oublier les bracelets de surveillance
Èlectronique.
Le mythe d'une prison dÈmocratique demeure persistant chez ceux qui
s'interrogent sur le respect de la dignitÈ de la personne incarcÈrÈe, les
alternatives ‡ l'enfermement restent marginales, faute d'une dÈcision
politique pourtant inÈluctable.
"La prison a fait son temps: qu'elle crËve!".
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